Les masques faciaux filtrent les particules de l’environnement suivant leurs tailles et le système de diffusion dans l’air.
Ils sont alors des éléments de protection. En effet, ils servent à protéger les patients des agents infectieux issus du nez et de la bouche des soignants ainsi que protéger les soignants des projections et donc de la contamination par les patients.
On distingue deux types de masques faciaux :
Les masques chirurgicaux
Ils sont légalement définis par :
- Une Directive Européenne 93/42/CEE relative aux Dispositifs Médicaux.
- La norme EN 14683 datant de 2006 et revue en 2019
Cette norme évalue l’efficacité des matériaux filtrants dans le sens de l’expiration et prévoit quatre tests afin de classer les masques en différents types.
Les tests portent sur :
- L’efficacité de la filtration bactérienne.
- La résistance respiratoire : c’est à dire la facilité à respirer à travers le masque.
- La résistance aux projections.
- La charge microbienne.
On distingue 4 types de masques chirurgicaux :
- Type I = Efficacité de filtration bactérienne > 95 %
- Type II = EFB > 98 %
- Type IR
- Type IIR
R pour “Résistant aux projections”
Ces masques servent donc à protéger l’environnement et le patient des expectorations du soignant et protègent le soignant des contaminations par type “gouttelette” mais pas par type “aérienne”.
Les masques de protection respiratoire
Définis par la Directive Européenne 89/686/CEE relative aux Equipements de Protection Individuelle et la norme EN 149 datant de 2001. Cette norme évalue l’efficacité d’un masque jetable à protéger contre l’inhalation d’aérosols.
On distingue 3 classes de performance :
- FFP1 : Pénétration filtre maximale 20%, Fuite totale maximale 22%;
- FFP2 : Pénétration filtre maximale 6%, Fuite totale maximale 8 %,
- FFP3 : Pénétration filtre maximale 1%, Fuite totale maximale 2%.
Ces masques servent donc à protéger l’environnement et le patient des expectorations du soignant et protègent le soignant des contaminations par type “gouttelette” et par type “aérienne”.
Recommandation 27 de la SF2H sur la qualité de l’air au bloc opératoire
Les règles de bonnes pratiques
- Le masque doit être positionné de façon occlusive sur le nez, la bouche et le menton. La barrette métallique vers le haut, bien pincée sur le nez.
- L’attache du haut au dessus des oreilles, l’attache du bas autour du cou de façon à bien rendre occlusif sous le menton.
- Une fois positionné sur le nez, ne pas retoucher le masque, pour éviter les risques de contamination.
- Le masque est à changer :
- Toutes les 3 heures
- Quand il est humide
- Quand il est tâché par des projections
- Entre chaque patient
- Quand il est abaissé sur le cou
Recommandation 28 de la SF2H sur la qualité de l’air au bloc opératoire.
Nouvelle recommandation datant du 14 mars 2020 sur le prolongement du port du masque chirurgical à télécharger ci-dessous.
Pour aller plus loin :
Infos de SF2H : ici
Document émis par le CLIN sud ouest : ici
Document émis par le Collectif Inter-Blocs sur les précautions à prendre en chirurgie en cas de patient covid + :
Source : SF2H.net,CLIN, aeeibo.com